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2017 : Post-Bac

 

En 2017, après l’obtention de mon baccalauréat scientifique, je n’avais pas de précisions quant à mon métier du futur, mais mon objectif était de travailler dans le monde du sport. 

J’ai donc décidé de vouloir rentrer au STAPS de Talence. À l’époque, les admissions étaient effectuées via un tirage au sort et au vu du nombre de places pour le nombre de demandes (2000 demandes d’inscriptions pour 200 places), je n’ai pas été sélectionné pour rentrer dans l’école. 

S’en est suivie une période où j’ai intégré la faculté d’économie et gestion afin de valider mon premier semestre pour tenter une passerelle et rentrer à STAPS. Mais j’ai rapidement compris que les cours redondants entièrement théoriques en amphithéâtre n’étaient pas pour moi. J’ai arrêté la fac et par conséquent l’idée de rejoindre en passerelle STAPS.

 

L’intérim, les premiers pas dans le monde du travail

 

Étant en cours d’année sans école, au lieu de ne rien faire j’ai décidé de commencer à travailler pour économiser. J’ai donc rejoint une agence d’intérim et débuté des petits contrats en chaîne. 

 

L’avantage de travailler en intérim est que l’on choisit à cent pourcents notre emploi du temps. Bien évidemment, il y a tout de même un système où la personne qui accepte le plus fréquemment des contrats sera celle qui recevra en premier les offres, et inversement. Personnellement, j’acceptais toutes les missions peu importe l’objet de celle-ci et les horaires. Mais, si j’avais un empêchement ou quelque problème, j’avais tout simplement cette possibilité de refuser l’offre quand un salarié lambda lui devra demander l’autorisation à son directeur. De plus, sur la plupart des missions, plusieurs intérimaires étaient appelés pour travailler au même endroit, et parfois on se retrouvait, ce qui mettait une très bonne ambiance lors de la mission. 

Cependant, malgré cette liberté et parfois la sérénité au sein du travail, certaines missions dévoilent tout le contraire. 

 

Les mauvaises surprises, et le travail de nuit

 

Lorsqu’une entreprise contacte une agence d’intérim pour obtenir des mains supplémentaires, elle s’attend à devoir payer le prix fort en fonction du nombre d’heures. C’est de ce fait que lorsque l’on est appelé à travailler sur une mission, il faut s’attendre à ce que l’entreprise fasse tout pour que le travail soit effectué le plus rapidement possible (quitte à vous supprimer les pauses) pour que les heures comptées soient infimes. Les intérimaires sont également très peu, voire pas du tout intégrés dans certains cas, car ne sont que de passage. Il y a également la partie la plus difficile aussi bien physiquement que psychologiquement : le travail de nuit. Certes, on gagne bien plus d’argent que de travailler de jour, mais de mon expérience, c’est le seul point positif que j’ai réussi à trouver.

Dérèglement total des “journées”, insomnies quotidiennes (parfois même des nuits blanches), vie sociale quasi-nulle… Je pense (et préfère) épargner une grosse partie que mon cerveau a oublié. 

S’il fallait résumer l’intérim : des missions dont absolument personne n’aimerait faire toute une vie, et parfois malheureusement, on a le temps de comprendre pourquoi en l’espace d’une demi-journée. Certaines conditions de travail sont donc très discutables. 

 

Mon conseil

 

Si vous souhaitez faire de l’intérim, que ce soit pour gagner plus d’argent ou pendant une certaine période, veillez à tenter de vous renseigner (tant bien que mal) sur l’entreprise pour laquelle vous allez travailler. Et si une expérience se passe mal, n’hésitez surtout pas à le notifier à l’agence d’intérim.